Après un printemps très pluvieux, ayant généré environ 580 mm de précipitations, en moyenne sur le périmètre, l'état des ressources en eau est relativement confortable, à l'arrivée de l'été.
Le débit actuel du Fleuve Hérault s'élève à environ 13 m3/s, ce qui est plutôt inhabituel pour la saison (à la même date, en 2017, le débit du fleuve était d'environ 7,5 m3/s). Ce bon état de la ressource permet d'assurer les prélèvements de l'ASA.
Du point de vue des usages, les quelques graphiques ci-dessus présentent l'état de la situation, observé sur les secteurs desservis sous pression.
Les graphiques montrent que les arrosages ont, logiquement, été faibles depuis le démarrage de la saison d'irrigation, en lien avec les précipitations, et les besoins en eau modérés des cultures. Pour autant, les niveaux de fonctionnement des stations montrent qu'il existe encore des pratiques de sur-irrigation. L'analyse des compteurs de secteurs, ainsi que l'amélioration de l'outil de supervision des réseaux doit permettre, à terme, d'identifier les causes de ces sur-irrigations.
Sur les graphiques présentés:
- la ligne rouge indique le niveau de sollicitation des stations de pompage pour l'année en cours
- la ligne bleue indique le niveau maximal jamais observé depuis 2015
- la ligne blanche indique le niveau minimal jamais observé depuis 2015
- les valeurs présentées dans le bandeau supérieur sont les valeurs de pluviométrie (bleu) et d'évaporation (rose), qui se réfèrent à l'échelle de droite.
Depuis quelques jours, l'augmentation des températures diurnes semble provoquer une augmentation de la sollicitation des irrigations. Attention cependant à bien prendre en compte la réserve utile du sol (la capacité du sol à retenir de l'eau et à la rendre disponible pour les plantes)!